Timbres de la série "Expressions chinoises" (3ème partie) sur FDCs de Taïwan
Après 2 premières parties composées de 4 timbres chacune émises en 2015 et 2017,
la Chunghwa Post de Taïwan a mis en circulation, le 20 mars 2019 (année
108 localement), la 3ème partie (4 timbres également) d'une série
consacrée aux histoires liées à des idiomes chinois.
Ces 4 timbres (8 NT$ chacun), à nouveau conçus par Tseng Kai-chih, figurent en 2 exemplaires sur les 4 jolis FDCs ci-dessous, avec 4 TADs associés différents. Merci beaucoup
George !
Ces 4 timbres ont été imprimés chacun (par China Color Printing Co., Ltd.) en feuille de 20 timbres.
After 2 first parts composed of 4 stamps each issued in 2015 and 2017, the Chunghwa Post of Taiwan put into circulation, on March 20, 2019 (year 108 locally), the 3rd part (4 stamps also) of a series dedicated to the stories related to Chinese idioms.
These four stamps (NT $ 8 each), again designed by Tseng Kai-chih, are present in two copies on the 4 beautiful FDCs below, with 4 different associated postmarks. Thank you very much George!
These 4 stamps were each printed (by China Color Printing Co., Ltd.) in a sheet of 20 stamps.
Le 1er FDC ci-dessus, avec TAD mis en circulation par le bureau postal de Taipei Sanchong, concerne le timbre illustrant l'idiome intitulé "L'éducation profite à la fois aux étudiants et aux enseignants".
Cet idiome est inspiré du "Registre sur le sujet de l'éducation" faisant partie du "Classique des rites" désignant des ouvrages attribués aux sages de la dynastie Zhou (entre - 1045 et - 256), compilés et commentés par les confucéens, traitant des rites (Li) encadrant l'organisation sociale, administrative et politique de cette période.
Ce Registre mentionne que les rôles d'enseignant et d'élève se soutiennent mutuellement, les enseignants cherchant à progresser et à reconstituer leurs propres connaissances tout en enseignant. Les étudiants acquièrent des connaissances de leurs enseignants, mais ils doivent faire preuve de diligence s'ils veulent affiner leur compréhension.
The first FDC above, with a cancellation put into circulation by the Taipei Sanchong post office, concerns the stamp depicting the idiom entitled "Education Benefits Both Students and Teachers". This idiom is inspired by the "Record on the Subject of Education" belonging to the "Book of Rites" designating works attributed to the wise people of the Zhou dynasty (between - 1045 and - 256), compiled and commented by the Confucians, dealing with rites (Li) framing the social, administrative and political organization of this period.
This Record mentions that the roles of teachers and students support each other, teachers seeking to advance and replenish their own knowledge as they teach. Meanwhile, students gain knowledge from their teachers, but they must be diligent if they are to refine their understanding.
L'idiome "Se défaire d'une brique pour attirer le jade" est illustré sur le timbre présent sur le 2ème FDC ci-dessus, avec TAD du bureau postal de Chiayi.
Lorsque le poète de la dynastie Tang, Chang Jian (708-765), apprit que le poète Zhao Gu se rendait au temple Lingyan à Suzhou, il écrivit sur le mur du temple 2 vers : "Dans cet ancien temple situé à côté du palais Guanwa / Il y a beaucoup de nuages sur les étendues d'eau et peu de visiteurs".
Il s'attendait à ce que Zhao Gu ajoute les deux dernières lignes au poème, ce qu'il fit : "Lorsque le printemps est arrivé, ma mélancolie double / Au milieu de centaines de fleurs, un moine revient".
Les générations suivantes ont estimé que Chang Jian avait "offert des briques pour obtenir du jade" et l'expression en vint à décrire l'acte d'offrir des lignes maladroites de poésie ou des efforts non aboutis dans l'espoir d'obtenir un travail exceptionnel de la part d'une autre personne.
The idiom "Tossing out a brick to get a jade gem" is illustrated on the stamp on the 2nd FDC above, with cancellation from the Chiayi post office.
When the poet of the Tang Dynasty, Chang Jian (708-765), learned that the poet Zhao Gu was going to Lingyan Temple in Suzhou, he wrote two verses on the wall of the temple: "At this old temple beside the Guanwa Palace / The clouds over the watery expanses are many, and the visitors few".
His expectation was that Zhao Gu would add the final two lines to the poem, what Zhao did : "Upon hearing of spring's arrival, my melancholy doubles / Amid hundreds of blooms, a monk returns".
Later generations felt that Chang Jian had "offered bricks to elicit jade" and the expression came to describe the act of offering clumsy lines of poetry or unpolished efforts in the hope of eliciting outstanding work from another person.
Le 3ème FDC ci-dessus, avec TAD mis en circulation par le bureau postal
de Yunlin Xiping, concerne le timbre illustrant l'idiome intitulé "Maison d'amour et corbeau".
À la fin de la dynastie Shang (entre - 1570 et - 1045), après que le roi Wu ait défait le roi Zhou à Muye, il a convoqué ses ministres pour discuter de la façon de traiter le peuple Shang.
Jiang Taigong explique alors qu'il avait entendu dire que si vous aimez une personne, vous aimez même le corbeau qui se perche sur le toit de sa maison, alors que si vous détestez quelqu'un, vous détestez même la clôture autour de sa maison.
Cet expression signifierait désormais que lorsque vous aimez vraiment quelqu'un, vous aimez tout ce qui lui est lié, un peu comme l'expression anglaise "Love me, love my dog".
The 3rd FDC above, with a postmark put into circulation by the Yunlin Xiping post office, concerns the stamp depicting the idiom entitled "Love House and Crow".
At the end of the Shang Dynasty (between - 1570 and - 1045), after King Wu defeated King Zhou in Muye, he summoned his ministers to discuss how to treat the Shang people.
Jiang Taigong said that he had heard that if you love a person, you love even the crow that perch on the roof of your beloved's house, whereas if you hate someone, you hate even the fence around their home.
The idiom "Love House and Crow" would thenceforth come to mean that when you truly love someone, you love everything connected to them. In general spirit, the phrase is akin to the English expression "Love me, love my dog".
L'idiome "Conforme à la réalité" est illustré sur le timbre présent sur le 4ème FDC ci-dessus, avec TAD du bureau postal de Xinzhu.
Chuangzi était un penseur de la période des Royaumes combattants (entre - 475 et - 221). Un jour, il rêva qu'il était un papillon qui volait ça et là, oubliant complètement qu'il était une personne. Pourtant, à son réveil, il s'aperçut qu'il était toujours Chuangzi.
La vivacité du papillon fit dire à Chuangzi à quel point son rêve était fidèle à la réalité. Il se demanda: suis-je une personne se réveillant après avoir rêvé que j'étais un papillon ou suis-je un papillon qui avait rêvé que j'étais une personne ?
L'expression de Chuangzi est maintenant couramment utilisée pour décrire quelque chose qui est extrêmement vivant et réaliste.
The idiom "True to Life" is illustrated on the stamp on the 4th FDC above, with cancellations from the Xinzhu post office.
Chuangzi was a thinker of the Warring States period (between - 475 and - 221). He once dreamt that he was a butterfly, flitting hither and thither. He completely forgot he was a person. Yet when he awoke, he found that he was still Chuangzi.
The vividness of the butterfly made Chuangzi remark upon how true to life his dream was. He wondered: Am I a person who has awoken from a dream that I was a butterfly, or a butterfly dreaming that I am a person?
Chuangzi's phrase is now commonly used to describe something that is extremely vivid and lifelike.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire